Genoux asymptomatiques : anomalies à l'IRM

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De nouvelles recommandations américaines concernant la prise en charge des lombalgies viennent de sortir, publiées par la North American Spine Society.
Le patient est allongé sur le dos. Le thérapeute place les deux membres inférieurs à 90° de flexion de hanche, et 90° de flexion de genou. Il maintient les talons du patient, et observe une éventuelle dépression à la partie proximale du tibia, correspondant à un tiroir postérieur du tibia par rapport au fémur.
Le test est considéré comme positif si :
Le patient est allongé sur le dos, genoux tendus. Le thérapeute saisit le membre à tester par la cheville et la cuisse. La main caudale imprime un mouvement de rotation médiale du tibia et de flexion de genou, tandis que la main craniale applique un mouvement de valgus sur le genou. Le thérapeute recherche une sensation de ressaut du compartiment latéral du genou. Cette technique est répétée sur plusieurs mouvements allant de la flexion vers l'extension du genou.
Le test est considéré comme positif si :
Le patient est allongé sur le dos. Le genou testé est fléchi à 90°, le pied du patient reposant sur la table. Par une pression exercée par ses pouces, le thérapeute palpe l'interligne articulaire fémoro-tibiale à la recherche d'une douleur. Ces zones douloureuses sont recherchées le long de l'interligne, en démarrant de part et d'autre du ligament patellaire.
Il est possible de placer le tibia en rotation médiale pour cibler plus précisément le ménisque interne, ou en rotation latérale pour le ménisque externe.
Le test est considéré comme positif si :
Suite et fin de notre série d'infographies avec cette fois les incontournables critères d'Ottawa, appliqués aux traumatismes de cheville.
Surement la version la plus connue dans notre profession, mais à l'heure où l'accès direct est de plus en plus débattu, et que l'exemple de l'entorse de cheville est régulièrement cité, un petit rappel ne peut pas faire de mal, non ?
(Cliquez sur l'infographie pour la visualiser en grand format)
Autres dénominations : Test de Eichhoff
Le patient est allongé sur le dos ou assis. Son poignet est placé en position neutre de prono/supination. Le patient fléchit son pouce dans la paume de sa main, poing serré. Le thérapeute amène le ensuite le poignet en inclinaison ulnaire (adduction).
Il est à noter que Eichhoff est le premier à avoir décrit ce test. La littérature l'attribue par erreur à Finkelstein, qui présente en réalité ce test sans fermeture du poing.1
Le test est considéré comme étant en faveur d'une tendinopathie de De Quervain si :
On continue sur notre série d'infographies dédiées aux critères de décision clinique pour déterminer la nécessité ou non du recours à l'imagerie.
Cette semaine nous vous présentons les critères "Canadian C-Spine" applicables aux traumatismes de la région cervicale.
Ces critères sont plutôt sous-utilisés (tout du moins en France) mais bénéficient d'études assez encourageantes sur sa fiabilité et sur la réduction des coûts qu'elle implique.
A noter que certains sports à risques (de combat notamment) ont leur propres critères décisionnels qui peuvent varier de ceux présentés ici.