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Dernières publications

 


 

Recommandations sur le traitement de l'arthrose de genou

Rappels généraux

L’arthrose est l’arthropathie la plus fréquente1. C’est une maladie dégénérative impliquant un mécanisme pathologique de réparation du cartilage menant à sa destruction progressive. Sa prévalence mondiale s’établissait à plus de 300 millions de cas en 2017, dont plus de 250 millions pour l’arthrose de genou. Sa prévalence augmente fortement avec l’âge à partir de 50 ans. C’est une maladie évolutive et invalidante, cause majeure de morbidité et d’altération de la qualité de vie. Elle se caractérise par des douleurs articulaires au mouvement sans chaleur locale, et éventuellement des crépitements articulaires et une hypertrophie périarticulaire2.

De par sa symptomatologie essentiellement algique, le clinicien peut être tenté de se cantonner à une prise en charge antalgique, et hésiter quant à quels autres traitements proposer.

 

Tendinopathie patellaire : De l'excentrique ou de la remise en charge progressive ?

protocole etudeEn voilà une bien belle étude parue dans le BJSM !

76 patients souffrants d'une tendinopathie patellaire ont été répartis en deux groupes :

  • Un groupe "intervention" recevant un protocole d'exercices de remise en charge progressive du tendon (évoluant du statique vers le dynamique, le plyométrique puis le spécifique au sport pratiqué) en maintenant une EVA ≤ 3, 

  • Un groupe "contrôle" recevant un protocole d'exercices excentriques nécessitant une EVA  ≥ 5 (ndlr : ce choix est pour nous le point le plus criticable de l'étude) puis des exercices spécifiques au sport pratiqué.

Nouvelles recommandations de l'OMS sur l'activité physique

infographie omsL'OMS a publié ses nouvelles recommandations sur l'activité physique !
Et on vous a concocté une traduction de leurs infographies (en 2 parties, dont voici la première, parce que c'est déjà un peu long hein).
 
Bon, vous allez nous dire que c'est un peu répétitif - c'est pas faux - et que c'est toujours la même rengaine sans aucune nouveautés : Pas vraiment !

Slump test

Structures / Pathologies ciblées :Slump test

  • Lésions neurales impliquant la dure-mère ou le nerf sciatique.

Procédure :

Le patient est assis, bras croisés dans le dos. Le patient effectue successivement une flexion du rachis dorso-lombaire, suivi d'une flexion cervicale, d'une extension du genou, et d'une flexion dorsale de cheville (en s'arrêtant à l'étape où apparaissent les douleurs). Le thérapeute peut majorer la mise en tension des structures nerveuses en ajoutant une compression manuelle pour augmenter la flexion cervicale et dorsale.

Isométrique et tendinopathies (encore !)

Isométrique et tendinopathiesLe comble avec des thèmes comme l’isométrique dans les tendinopathies, c’est qu’ils sont tellement à la mode qu’on finit par avoir presque plus de revues de littérature que d’essais cliniques sur le sujet. 
 
C’est le cas de cette nouvelle revue parue en juillet qui regroupe 10 études évaluant l’intérêt de l’isométrie sur les tendinopathies patellaires, glutéales, d’achille, de la coiffe et de l’epicondyle latéral
 
 
Points clés :
 

- D'après la littérature actuelle, l'exercice isométrique ne semble pas supérieur à l'exe

Test de distraction

Structures / Pathologies ciblées :Test de distraction cervicale

  • Radiculopathie cervicale

Procédure :

Le patient est allongé sur le dos. Le thérapeute se tient debout, et place ses main sur le front et sous l'occiput du patient. Il applique une légère flexion cervicale en décollant la tête du patient du plan de la table, puis applique une force de traction douce et progressive dans l'axe de la colonne cervicale.

Ce test est également décrit en position assise.

Interprétation :

Le test est considéré comme positif si :

Osgood-Schlatter et renforcement musculaire

Echelle d'activité Osgood SchlatterEt si on bannissait le "repos" chez les ados souffrant d'un Osgood-Schlatter ?
 
Il n'est pas si fréquent que ça de trouver de la littérature à se mettre sous la dent sur cette pathologie.
Cette étude de Rathleff a mis au point un programme de 12 semaines de remise en charge progressive via un renforcement musculaire ciblé sur le genou et de retour progressif au sport, évalué sur 51 adolescents.

- Après 12 semaines, 80 % des patients présentent une amélioration des symptômes, 90 % à 12 mois.

Protocole de Baldon (syndromes fémoro-patellaires)

 

Dans son étude1, Baldon et ses co-auteurs proposent ce protocole de "Fonctional Stabilization Training" axé sur la musculature de la hanche, du tronc et du genou. Comparativement à un renforcement musculaire ciblant uniquement le genou, ce protocole permettrait une meilleure diminution de la douleur et de la fonction à moyen terme (évalué sur une population féminine uniquement).